Comment gérer ses émotions? Maîtriser vos émotions ne signifie pas de les ignorer. Cela veut dire les reconnaître, et soit agir soit sur elles ou apprendre à les changer lorsque vous avez besoin de le faire.
Pas à pas
- Connaissez vos émotions. Le nombre total d’émotions que nous sommes en mesure de reconnaître a probablement beaucoup à voir avec notre culture; et nos tentatives artistiques pour les représenter peuvent devenir presque aussi variée et complexe que la vie elle-même. Mais pour simplifier, les émotions qui nous font le plus de tort sont: la colère, la peur, l’anxiété et la dépression.
- Lorsque nos ancêtres rencontraient un ennemi ou un animal sauvage dans un sentier en plein jungle, il y avait seulement un nombre limité de choses qu’ils pouvaient faire. Ils pouvaient combattre, fuir, devenir paralysé par l’indécision, ou renoncer. Chacune de ces réactions correspondent aux quatre émotions mentionné plus haut. Mais dans la jungle beaucoup plus complexe qu’est la vie moderne, ces émotions n’ont plus d’aucune utilité, et peuvent réellement nous faire beaucoup de mal.
- Dans l’illustration suivante, nous allons utiliser la dépression comme un exemple pour découvrir comment les techniques de la thérapie cognitive-comportementale peuvent être utilisé pour réduire ou éliminer l’émotion non désirée de dépression. Mais ces techniques fonctionnent aussi bien avec n’importe quelles autres émotions.
- Reconnaissez le fait que les émotions n’apparaissent simplement pas mystérieusement de nulle part. Demandez-vous tout au long de la journée: «Comment je me sens en ce moment? » Si vous le pouvez, tenez un journal. Lorsque vous vous sentez déprimé, arrêtez-vous et notez la situation qui l’a produite. Évaluez votre humeur et toutes émotions sur une échelle de 1 à 100.
- Identifiez ce que vous aviez à l’esprit à cet instant. Supposez que vous vous trouvez soudainement vous sentez déprimé à 50%. Arrêtez-vous et analyser ce que vous pensiez, jusqu’à ce que vous trouviez la « pensée automatique » (défilement permanent, précipitée, incoercible, d’idées, d’images dans la tête) qui était la cause de votre dépression. Votre patron peut ne pas avoir établi un contact visuel avec vous au déjeuner, par exemple, et sans même en être conscient, cette pensée vont a traversé esprit: « Il s’apprête à me virer! »
- Notez les éléments de preuve qui ont alimenté la pensée automatique qui a entrainez votre dépression. Par exemple, vous aviez peut être glisser quelque chose que n’auriez pas dut dire qui l’a mit en colère, mais qu’il est trop tard pour vous rétracter.
- Notez les preuves qui sont vont à l’encontre cette pensée automatique. Lorsque vous commencez à y penser, vous pourriez réaliser que, comme personne ne s’entend bien avec votre patron, il ne peut pas se permettre de virer réellement quiconque,parce vous êtes déjà en sous effectif.
- Demandez-vous: «Quelle est une autre façon de voir la situation plus rationnelle et plus équilibrée que la façon dont je la voyais? » En prenant ce nouvel élément de preuve en compte, vous pourrez conclure que votre emploi est sans danger, indépendamment des petits ennuis avec votre patron. Vous n’aimez peut être pas encore votre travail ou votre patron, et vous souhaiteriez peut être chercher un autre emploi. Mais au moins vous pouvez prendre le temps de trouver un bon emploi – et vous n’aurez pas à vous inquiéter de perdre votre maison!
- Évaluez votre humeur de nouveau, sur une échelle de 1 à 100, et voyez comment vous vous sentez beaucoup mieux. Vous avez non seulement un nouvel ensemble de croyances qui est moins susceptible de conduire à la dépression, mais vous avez aussi un plan d’action qui va changer définitivement votre humeur en changeant votre milieu de travail. (C’est la partie comportementale de la thérapie.)
- Continuez à travailler sur vos émotions de cette manière jusqu’à ce que vous soyez en mesure de les contrôler! Il faut de la pratique considérable pour surmonter des habitudes de pensée qui se sont développés sur une période s’étalant sur des années.
- Vous pouvez également éliminer directement beaucoup de croyances fondamentales sous-jascente qui donnent lieu à des pensées troublantes et des émotions négatives. Albert Ellis a compilé une liste de dix idées irrationnelles qui nous contrarie. Elles sont toutes fausses, mais beaucoup d’entre nous sont enclins à au moins certaines d’entre elles de temps en temps. Vous pouvez vous débarrasser de ces idées, par une introspection jusqu’à ce que vous les rejetiez hors de vous. Voici sa fameuse liste de coupables potentiels.
- Je dois être parfait à tous égards, pour avoir de la valeur. Personne ne peut être parfait en tout ce que nous avons à faire dans la vie. Mais si vous croyez que vous êtes un bon à rien à moins que vous soyez parfait dans tout, alors vous vous piégez vous même à vivre une vie de malheur.
- Je dois être aimé et approuvé par tous ceux qui sont important pour moi. Parfois, vous vous faites des ennemis et vous n’y pouvez rien, et il y a des gens dans le monde qui sont belliqueux envers presque tout le monde. Mais vous ne pouvez pas rendre votre propre vie misérable en essayant de les convaincre du contraire.
- Quand les gens me traitent injustement, c’est parce qu’ils sont de mauvaises personnes La plupart des gens qui vous traitent injustement ont des familles et des amis qui les aiment. L’être humain est un mélange de bon et de mauvais.
- C’est épouvantable quand je suis très frustré, mal traité, ou rejeté. Certaines personnes sont un peu soupe-au-lait et très irritable, et perdent sans cesse des emplois ou mettent en danger les amitiés parce qu’ils sont incapables de supporter la moindre frustration .
- La souffrance vient de forces extérieures sur lesquels je n’ai pas ou peu de moyen de les changer. Les détenus décrivent leur vie comme s’ils étaient des bouchons, forcé par la « pression » des circonstances.
- Si quelque chose est dangereux ou effrayant, je devrait m’en préoccuper. Beaucoup de gens croient que de passer son temps à s’inquiéter contribuera à faire disparaitre le problèmes. « Ok, c’est terminé. Maintenant, quelle est la chose suivante sur la liste que j’ai à me préoccuper?
- Il est plus facile d’éviter les difficultés de la vie et les responsabilités que de leur faire face. Même les expériences douloureuses, une fois que nous les avons surmonté, peuvent servir de base d’apprentissage et de développement future.
- Les choses dans mon passé ont contrôlé ma vie, elles vont donc continuer à le faire maintenant et dans l’avenir. Si cela était vrai, cela signifierait que nous sommes tous prisonniers de notre passé, et que le changement est impossible. Mais les gens changent tout le temps – et parfois ils changent de façon spectaculaire!
- Cela ne va pas quand les choses ne se passent pas exactement comme je le veux. Pourriez-vous pu prédire le cours de votre propre vie? Probablement pas. Dans le même ordre d’idées, vous ne pouvez prédire que les choses vont marcher exactement comme vous les voulez, même à court court terme.
- Je peux être aussi heureux que possible en ne faisant simplement rien et en profitant de moi-même, et en prenant la vie comme elle vient. Si cela était vrai, presque toutes les personnes riches ou confortablement à la retraite feraient aussi peu que possible. Mais au lieu de cela, elles cherchent de nouveaux défis pour continuer leurs développement en tant que personne.
- Apprenez à éviter les distorsions cognitives qui rendent la situation sembler pire que ce qu’elle n’est réellement. La plupart d’entre nous ont entendu l’expression « voir la vie en rose. » Mais lorsque vous utilisez les distorsions cognitives, vous avez tendance à « voir la vie en noire et en gris! » Voici quelques exemples.
- Tout est blanc ou noir. Tout est bon ou mauvais, sans rien entre les deux. Si vous n’êtes pas parfait, alors vous êtes un raté, vous avez échoué.
- Sur-généralisation. Un seul événement négatif se transforme en une déferlante éternel d’échec. « Je n’ai pas reçu un appel téléphonique. Je n’entendrai jamais plus parler de quelqu’un de nouveau. »
- Filtre mental. Un seul événement négatif prends le pas sur tous les autres. Lorsque vous êtes déprimé, vous avez l’impression de voir tout « en gris ».
- Disqualification du positif. Si quelqu’un vous dit quelque chose de bien sur vous, cela ne compte pas. Mais si quelqu’un dit du mal de vous, vous vous en doutiez depuis le début.
- Sauter en conclusions. Vous faites une interprétation négative, même s’il n’y a pas de faits précis qui appuient de façon convaincante votre conclusion.
- Lire dans les pensées. Vous pensez que quelqu’un vous manque de respect et vous ne vous souciez pas de le vérifier. Vous assumez juste que cela est vrai.
- L’erreur de la voyante. Vous pensez que les choses vont mal tourner, et vous vous laissez convaincre que c’est inévitable.
- Catastrophisme ou minimisation. Imaginez que vous vous vous regardez vous-même ou quelqu’un d’autre à travers une paire de jumelles. Vous pourriez penser qu’une erreur que vous avez faites ou la prouesse de quelqu’un d’autre soient plus importants que ce qu’ils sont réellement. Maintenant, imaginez que vous avez retourné les jumelles dans l’autre sens. Quelque chose que vous avez fait peut paraître moins important qu’il ne l’est réellement, et les défauts de quelqu’un d’autre pourrait paraître moins importants qu’ils ne le sont réellement.
- Raisonnement émotionnel. Vous estimez que vos émotions négatives reflètent nécessairement la façon dont les choses sont en réalité: «Je le ressens, cela doit donc être vrai.»
- Étiquetage et mauvais étiquetage.Ceci est une forme extrême de généralisation à outrance. Lorsque vous faites une erreur, vous vous donnez une étiquette, telles que, « Je suis un raté ». Lorsque le comportement de quelqu’un d’autre vous déplait, vous apposez une étiquette négative à cette personne: «C’est une ordure.» Le mauvais étiquetage invoque la description d’un événement avec un langage qui est très colorés et chargés d’émotions.
- Personnalisation. Vous croyez que vous avez été la cause de quelque-chose de mal qui s’est passé, alors que n’aviez vraiment pas grand-chose à voir avec cela.
Astuces
- Apprenez à reconnaître et anticiper les «déclencheurs» (personnes, lieux et des objets) qui précèdent vos émotions, et changez les ou évitez les si possible.
- Vous pouvez utiliser l’auto-hypnose pour faciliter l’élimination des idées négatives et renforcer celles positives grâce à la puissance de l’auto-suggestion, ainsi que d’effectuer une pré-expérience des émotions positives qui viennent avec la réalisation de vos objectifs maintenant, dans le présent quand ils sont le plus nécessaires pour évincer les sentiments négatifs et pour vous concentrer sur l’avenir.
- Dans le long terme, les influences positives sont habituellement beaucoup plus importantes que celles négatives dans la détermination du cours de votre existence. Voici d’excellentes suggestions que chacun peut utiliser pour obtenir davantage de la vie.
- Certaines expériences comme regarder un film, entendre un son ou déguster d’un aliment (entrées sensorielles) peuvent déclencher ou apporter des bonnes émotions. Le plus de bonne émotions vous pouvez reconnaître, prêter attention en y étant conscient, plus il est facile de vous mettre dans ce genre d’humeur reconnaissable. C’est beaucoup plus facile de sortir d’un état en colère ou d’un état d’esprit triste d’esprit lorsque vous pouvez savoir a quoi l’état heureux ou joyeux ressemble.
- Adoptez une philosophie positive de vie. Le poème «Desiderata» par Max Ehrmann des années 1920 est une excellente base.
DESIDERATA Va paisiblement ton chemin à travers le bruit et la hâte,
et souviens toi que le silence est paix.
Autant que faire se peut et sans courber la tête,
sois ami avec tes semblablesExprime ta vérité calmement et clairement.
Écoute les autres, même les plus ennuyeux ou les plus ignorants;
eux aussi ont quelque chose à dire.
Fuis l’homme à la voix haute et autoritaire;
il pèche contre l’esprit.Ne te compare pas aux autres par crainte de devenir vain ou amer,
car toujours, tu trouveras meilleur ou pire que toi.
Jouis de tes succès mais aussi de tes plansAime ton travail aussi humble soit-il,
car c’est un bien réel dans un monde incertain.
Sois sage en affaires, car le monde est trompeur.
Mais n’ignore pas non plus que vertu il y a,
que beaucoup d’hommes poursuivent un idéal
et que l’héroïsme n’est pas chose si rare.Sois toi-même et, surtout, ne feins pas l’amitié
N’aborde pas non plus l’amour avec cynisme, car,
malgré les vicissitudes et les désenchantements,
il est aussi vivace que l’herbe que tu foules.Inclines-toi devant l’inévitable passage des ans,
laissant sans regret la jeunesse et ses plaisirs.Sache que, pour être fort, tu dois te préparer,
mais ne succombe pas aux craintes chimériques
qu’engendrent souvent fatigue et solitude.
Par-delà une sage discipline, sois bon avec toi-même.Tu es bien fils de l’univers, tout comme les arbres et les étoiles.
Tu y as ta place.
Quoique tu en penses, il est clair que
l’univers continue sa marche comme il se doit.Sois donc en paix avec Dieu, quel qu’il puisse être pour toi.
Et, quelles que soient ta tâche et tes aspirations,
dans le bruit et la confusion de la vie, garde ton âme en paix.
Malgré les vilenies, les labeurs, les rêves déçus,
la vie a encore sa beauté.Sois prudent. Essaie d’être heureux !
Avertissements
- Si vous vous sentez suicidaire, n’attendez pas pour demander de l’aide. Appelez la hotline dépression la plus proche ou de crise immédiatement si la première n’est pas disponible, appelez quelqu’un!
- Il est important de contrôler vos émotions, mais les supprimer ou les nier qu’elles existent est une chose totalement différente. La suppression de vos émotions peut vous causer des troubles physiques et plus de symptômes émotionnels.
- Beaucoup de problèmes émotionnels sont si complexes qu’ils nécessitent l’assistance professionnelle supplémentaire d’un psychologue agréé, conseiller, ou d’un travailleur social.
- De nombreux types de problèmes émotionnels peuvent être dues à des déséquilibres chimiques dans le corps qui exigent une assistance professionnelle pour assurer leurs détections et leurs traitements.
- Les psychiatres peuvent s’acquitter de ces services également, bien sûr. Mais, à quelques exceptions près, les exigences du marché d’aujourd’hui ont conduit de nombreux psychiatres à se concentrer principalement sur le diagnostic de maladie mentale et la prescription de médicaments psychotropes.
- Les recherches ont montré que la relation entre le client et le professionnel de santé mentale est plus importante que le type de formation professionnelle du prestataire du qualifié.
- En tant que client, si vous ne pensez pas que vous et votre thérapeute est tout à fait sur la même longueur d’onde, vous devriez vous sentir libre de changer de thérapeutes jusqu’à ce que vous trouviez quelqu’un avec qui vous êtes en mesure de vous sentir à l’aise. N’hésitez pas!